Trêve estivale

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lampions.JPGCa y est, c’est l’été, en tout cas c’est officiel, 21 juin, début des festivités. Cela ne veut pour autant pas dire qu’il est question de soleil encore moins de chaleur, ne rêvons pas. Mais c’est l’été, et il y a des signes qui ne trompent pas.

 

Premier signe, j’ai enfin bouclé, ou presque, une trop longue liste de choses à faire avant l’été justement. Je me sens légère, disons plus légère, la légèreté n’étant pas ce qui me caractérise le plus en ce moment.

 

Deuxième signe, l’ouverture de la billetterie du Festival d’Avignon, ça y est, c’est fait. Ce ne fut pas une mince affaire mais j’ai mes places : à moi Honoré, Diastème, Sidi Larbi Cherkaoui, et autres réjouissances. Hâte.

Vous avez peut-être vu l’affiche du spectacle de Diastème Fille|Mère : si l’affiche est si belle, c’est que c’est Diastème en personne qui l’a conçue, si la photo est si belle c’est que c’est Richard Schroeder qui l’a prise. Et la pièce sera somptueuse, forcément, mais de cela je reparlerai en temps et en heure. Hâte. Pour plein de raisons.

Je suis également très impatiente de découvrir le spectacle de Christophe Honoré, Nouveau roman : la promesse est énorme, mes attentes colossales, mais je ne doute pas une seconde que cette pièce sera un grand moment. Quant à Sidi Larbi Cherkaoui, j’ai adoré Tezuka, je l’ai écrit ici, je ne pouvais pas faire l’impasse sur Puz/zle. Hâte.

 

  L’été en bel et bien là, il y a d’autres signes qui ne trompent pas. Certains signes sont même plutôt déprimants, nous précipitant avec violence dans l’hiver avant même d’avoir eu la possibilité de se réchauffer. Je pense par exemple aux soldes. Mercredi, pour ceux à qui cela aurait échappé, débute cette terrible période de soldes, matérialisant indirectement la fin de la légèreté, l’arrivée de l’automne : on brade tout, étiquettes rouges placardées sur les jolis maillots de bain, sur les tongs et autres chapeaux de paille. On a à peine eu le temps de réaliser qu’on pouvait enfin porter des tee-shirts que les tee-shirts, justement, doivent disparaître ; on n’a toujours pas eu l’opportunité d’enfiler un maillot qu’eux aussi doivent partir pour laisser la place aux cartables et autres parkas gris souris. Oui, au Monop’ du coin, les cartables sont déjà installés : là aussi j’ai cru défaillir, et si j’avais encore été en âge d’aller à l’école, je crois que j’aurais pu pleurer. Dans un autre magasin, j’ai aperçu un espace « Avant-première Automne-Hiver ». Cet écriteau m’a plombé le moral. Tu parles d’une avant-première. J’ai fui. Pas hâte.

La bonne nouvelle c’est que dès la semaine prochaine, vous pourrez remplir vos valises de chiffons légers et colorés à moindre prix…

 

  Sur ce je vous souhaite un bel été, malgré la pluie, malgré le vent, malgré le froid. En ce qui me concerne je vais pas mal bouger, et risque donc d’être plutôt absente de ce blog les mois qui viennent. J’essaierai quand même de vous faire un compte-rendu de mon séjour avignonnais pour vous donner mon sentiment sur les beaux spectacles que j’aurai vus.


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